Saturday 18 June 2011

5 ans plus tard, Twitter, ça sert à quoi ?

TwitterEn 2006, Twitter a vu le jour avec la devise "Qu'est-ce que vous faîtes ?"  Personne et pas même ses créateurs ne savait trop à quoi la plateforme de communication avec des messages limités à 140 caractères pourrait servir à part envoyer des mini messages à son réseau d'amis.  Et puis les internautes se sont appropriés la bête qui est devenue un formidable outil de communication en temps réel pour donner des infos immédiates sur ce qui se passe là où vous êtes.

L'utilisation des hashtags (mots-clés) # pour taguer les sujets et permettre de filtrer les recherches, suivre les sujets qui vous intéressent a été essentielle à ce succès.  Et c'est ainsi que Twitter est devenu l'outil clé pour suivre l'évolution des feux de forêt en Russie ou en Californie, pour donner des infos aux réfugiés de catastrophes (Japon) ou aux manifestants (révolutions du printemps arabe).    Et je viens de lire dans le Guardian que l'Otan se sert aussi de Twitter comme une de ses sources d'informations pour identifier les cibles à bombarder en Syrie.


Que dire de plus ?  Un parfait exemple d'un outil détourné de sa fonction première pour devenir un outil d'utilité publique qui a changé le monde.  D'ailleurs depuis 2008 la devise de Twitter est devenue "Que se passe-t-il ?" pour s'adapter à ce nouveau rôle de ligne de communication ouverte à tous où tout les monde devient un témoin et un relais d'information.  Bon, bien sur, il y aura toujours l'anecdotique scandale d'un homme politique qui se sert du réseau pour envoyer des photos douteuses et ceux, connus ou non, qui se la jouent avec des tweets incompréhensibles et sans intérêt qui leur donnent l'impression d'être écoutés, mais qu'importe, Twitter a prouvé son utilité.


Alors pitié, si vous ne voulez vous ridiculiser, ne dîtes plus "Twitter ?  C'est idiot.  je me fiche de savoir que vous avez été boire un café avec untel."  Parce que si c'est le genre d'infos que vous recherchez sur twitter, alors vous méritez de rester à côté de la plaque.


Twitter et les frappes aériennes à Tripoli

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