Je ne m'étendrai pas trop sur Apple qui fait déjà la une partout (et le mérite bien ;-) mais voici un lien pour lire l'histoire de la blogueuse Amina Arraf, "Gay Girl in Damascus" enlevée hier en Syrie. En quelques heures, des updates sur sa situation ont été postées sur son blog par sa famille, une page Facebook a été créée pour soutenir la campagne demandant sa libération et une pétition a été mise en ligne. #freeAmina
Tuesday, 7 June 2011
Global village 2.0 : Les réseaux sociaux sont schizo
Je ne m'étendrai pas trop sur Apple qui fait déjà la une partout (et le mérite bien ;-) mais voici un lien pour lire l'histoire de la blogueuse Amina Arraf, "Gay Girl in Damascus" enlevée hier en Syrie. En quelques heures, des updates sur sa situation ont été postées sur son blog par sa famille, une page Facebook a été créée pour soutenir la campagne demandant sa libération et une pétition a été mise en ligne. #freeAmina
Friday, 27 May 2011
Mort de Ben Laden : visualisation de l'influence d'un unique Tweet
Une heure avant l'annonce officielle de la mort de Ben Laden, Keith Urbahn a envoyé un tweet avec ses spéculations sur le sujet de l'annonce spéciale qu'Obama allait faire sur toutes les chaines de télévision. Il ne se doutait pas que son message allait déclencher une réaction en chaine mondiale de conversations et de retweets qui allaient coiffer au poteau les médias traditionnels et la Maison Blanche.
Keith Urbahn n'était pas le premier à spéculer que l'annonce allait concerner Ben Laden, mais il est celui qui a rassemblé le vote de confiance du réseau. Pourquoi ?
Avant ce jour du 1er mai, aucune machine utilisant les algorithmes les plus compliqués n'aurait pu prévoir le score de relevance et de pertinence de Keith Urbahn en ligne ni son potentiel à déclencher un flux d'information viral. Il était connu des hommes politiques comme un homme dans l'ombre du pouvoir mais l'historique de ses interactions avec les réseaux ou le nombre de ses contacts ne laissaient pas prévoir son potentiel à susciter la confiance immédiate de milliers de gens.
Ceci prouve bien que si les connexions, l'autorité, la confiance et la force de persuasion jouent un rôle clé pour influencer les autres, ils ne sont que quelques éléments des dynamiques qui influencent la perception que les gens ont d'une personne, d'une information ou d'un produit. Le timing, c'est à dire lancer l'effet viral (network effect) au bon moment et, honnêtement, la chance, jouent aussi un rôle.
SocialFlow a fait l'incroyable analyse du timing et de la relevance de 14,8 millions de tweets et de liens btly dans les flux sociaux pour comprendre comment le timing et autres facteurs ont pu amplifier le pouvoir d'un seul tweet à une telle échelle. Voici la visualisation de la diffusion du tweet des spéculations de Keith Urbahn sur Twitter.
La forme des rumeurs sur Twitter
Le soir du 1er mai, les utilisateurs de Twitter ont deviné que Ben Laden avait été tué plus d'une heure avant l'annonce officielle de la Maison Blanche. En fait le buzz a commencé immédiatement après l'annonce d'une annonce officielle exceptionnelle. 38 minutes après cette annonce, un tweet de @keithurbahn, le chef de cabinet de Donald Rumsfeld confirmait les spéculations que l'annonce concernait Ben Laden. Keith n'était pas le premier à exprimer cette opinion. Il n'avait pas un profil de star sur Twitter avec 1,016 followers. Mais les bons effets de réseau se sont mis en place pour que son tweet génère assez de confiance chez ses followers et et leurs followers etc. pour que son tweet devienne viral et qu'un feu de prairie embrase internet.
SocialFlow a analysé les 15 millions de tweets qui ont été publiés entre l'annonce de l'annonce exceptionnelle à 21h46 et l'annonce elle-même à 23h30.
Qui savait quoi quand ?
Twitter a déjà démontré qu'il était un outil exceptionnel pour suivre des évènements en temps réel, en accélérant la diffusion d'informations à travers le monde. Twitter est devenu l'outil dominant pour suivre des évènements en temps réel, où que ce soit, quel que soit le sujet ou même le langage. Le revers de la médaille est que ce même effet de réseau peut aussi propager de fausses rumeurs. Ce n'est pas la première fois que la mort de Ben Laden est annoncée. Alors comment commencent les rumeurs et comment passent-elles de spéculations à des convictions partagées par des milliers/millions d'internautes ?
L'annonce de l'annonce a suscité beaucoup de spéculations dont la mort de Kadhafi et beaucoup de blagues. Beaucoup d'utilisateurs essayaient activement de recouper les informations.
Le tweet qui a dominé les spéculations
A 22h24 Keith Urbahn envoyait son tweet annonçant qu'une source à qui il faisait confiance disait que Ben Laden avait été tué. La vitesse à laquelle son message s'est répandu est incroyable. En 1 minute, 80 personnes avaient retweeté son message, dont le journaliste du New York Tiles Brian Stelter. En 2 minutes, plus de 300 réactions au tweet d'origine circulaient sur le réseau et le nombre de vues du message est encore plus important (personnes qui ont vu le message mais ne l'ont pas diffusé).
Le graphique ci-dessous montre que les rumeurs sur Kadhafi et Ben Laden étaient à égalité jusqu'au tweet de Keith Urbahn, qui a fait exploser la rumeur qu'il s'agissait de Ben Laden.
Les visualisations ci-dessous montre les utilisateurs de Twitter qui ont été instrumentaux pour diffuser le tweet de Keith. Brian Stelter qui a plus de 50 000 followers sur Twitter a impliqué son réseau et généré des centaines de retweets, élargissant encore la diffusion du message :
En zoomant sur l'image on peut voir que certains comptes Twitter comme @andylevy, @ObamaNews et @laughingsquid ont engagé leurs followers à retweeter et réagir, jouant ainsi un rôle passif, mais crucial, de diffusion :
Influence, confiance et attention
L'autorité, la confiance et la force de conviction jouent un rôle important pour influencer les autres, mais ne sont que quelques uns des composants de la dynamique qui affecte les perceptions humaines. Les connexions sont un autre facteur important, avec le timing et la chance. Mais en tant qu'êtres humains, nous sommes incroyablement irrationnels et prenons tout le temps des décisions basées sur notre intuition ou ce que nous "sentons" à un moment particulier.
En conclusion, alors que nous construisons ces espaces sociaux digitaux, ne nous laissons pas dérailler par des métrics et des mesures de "statut" qui enferment les influenceurs et les influencés dans de petites boites. Ce n'est pas parce que nous arrivons à construire des modèles qu'ils sont parfaits et que nous pouvons nous permettre de négliger le "facteur humain". Les connexions, les followers, les amis, les likes sont un aspect de notre statut digital mais ne sont qu'une représentation de notre potentiel à être un influenceur.
Keith Urbahn n'était pas le permier à spéculer sur la mort de Ben Laden, mais il est celui que le réseau a suivi. La "parfait situation" s'est mise en place, toutes les étoiles étaient alignées, avec le timing, le bon réseau de connexions socio-professionnelles et la bonne information pour créer une explosion de la conviction du public qu'ils pouvaient lui faire confiance.
A bon entendeur, salut...
Sunday, 22 May 2011
La galaxie géo-sociale cru 2011
Kudos à l'agence de design interactif JESS3 pour cette mise à jour de la structure de notre univers géo-social, circa 2011. Le moins que l'on puisse dire c'est que les choses évoluent rapidement ! Rappelez-vous : c'était il n'y a pas si longtemps que My Space dominait le monde. Aujoud'hui son étoile s'éteint. Skype vient d'intégrer le système solaire de Microsoft et LinkedIn est côté en bourse. La vie quoi.
L'infographique de JESS3 montre aussi notre utilisation des outils en ligne qui sont devenus aussi indispensable que la photocopieuse ou la machine à café comme les web mail.
Saturday, 7 May 2011
Utilisez-vous efficacement les médias sociaux pour votre business ?
En fait, la grande majorité des personnes à qui nous avons demandé de faire ce quiz ont obtenu un score "peut mieux faire" ou "débutant" mais l'important est de s'informer et de mettre en place la réponse appropriée pour combler son retard !
Alors faîtes le quiz et retroussez vos manches !
Saturday, 11 December 2010
Réseaux sociaux : tendances 2010, agrégateurs de contenu et exception française
Le trio de tête au niveau mondial est composé des 3 incontournables : Facebook, Twitter et Linkedin, chacun remplissant une fonction bien différente dans la vie sociale des internautes et n'étant donc pas en compétition.
En fait il est intéressant de noter qu'on retrouve avec les réseaux sociaux une tendance générale sur le web, qui est que les internautes visitent de moins en moins les sites internet. La tendance 2010 est la multiplication des apps qui non seulement amènent sur leurs ordinateurs ou leurs portables les dernières nouvelles de leurs sites préférés, mais regroupent en un seul endroit, avec des interfaces plus ou moins créatives ou utilitaires selon les goûts de chacun, tout ce qui publié sur leurs sites préférés sans visiter des dizaines de sites.
Il est particulièrement intéressant de noter que Linkedin (réseau social professionnel) fait finalement une belle percée en Europe après être resté longtemps un réseau nord américain.
Enfin, relevons l'exception française avec le réseau Skyrock qui se maintient en seconde position.
Tuesday, 30 November 2010
Et vous, vous ressemblez à quel réseau social chinois?
Saturday, 27 November 2010
Les anglais tweetent une carte des chutes de neige
Ben Marsh est un anglais devenu célèbre ces dernières heures pour avoir su profiter de l’épique tempête de neige frappant le royaume-uni pour réunir ses compatriotes dans la création d'une carte montrant les chutes de neige en temps réel. Les internautes peuvent se rendre sur son site, UKsnow (neige en Angleterre) pour voir une carte avec des descriptions des chutes de neiges par coordonnées géographiques, ainsi que les informations qui défilent. Beaucoup de message incluent des photos pour rendre l'expérience encore plus riche.
Les internautes peuvent envoyer leurs tweets sur la carte UKsnow en utilisant le mot clé #UKSnow avec la première moitié de leur code postal. Il y a même une option pour donner une note à la puissance des chutes de neige sur une échelle de 1 à 10 ainsi qu'indiquer la hauteur de neige au sol.
Comme le rapporte Mashable, il y a aussi une version mobile au cas où vous voudriez partager l'info sous la neige. Il semblerait que cette neige soit le sujet de conversation préféré des anglais en ce moment puisque le hastag #UKSnow est le #1 trending keywork on Twitter.
Wednesday, 24 November 2010
eTomb : l'immortalité digitale
En effet, eTomb, qui ressemble à n'importe quelle pierre tombale, est équipée d'un mini terminal qui contient tous les restes digitaux du défunt. Les visiteurs pourront donc relire ses billets publiés sur Facebook ou ses Tweets. Et comme eTomb est interactive, ils pourront aussi laisser des messages sur un "livre d'or" digital que les visiteurs suivants pourront lire. Comme pour tous les commentaires, il y aura un clé blue-tooth pour le gardien désigné de la mémoire du défunt qui pourra ainsi effectuer la modération des messages. Enfin, des panneaux solaires assureront l'alimentation en énergie.
Designée par Huang Jianbo, Zhao Ting, Wang Yushan, Ran Xiangfei et Mo Ran, l'eTomb, si un constructeur décide de réaliser le concept, changerait l'expérience de la visite au cimetière pour toujours. En fait on pourrait imaginer déposer des gerbes de fleurs virtuelles au lieu des habituels chrysanthèmes.
Wednesday, 17 November 2010
Avez-vous déjà demandé votre nouveau mail @facebook.com ?
Pour obtenir une addresse mail @facebook.com, il faut recevoir une invitation. C'est le système que Google avait utilisé pour lancer Gmail. La demande était tellement élevée qu'ils avaient du la limiter en donnant seulement 10 invitations à chaque nouvel utilisateur jusqu'à ce que leurs serveurs se soient stabilisés.
C'est donc la pratique que Facebook a adopté : pour demander une invitation, il suffit donc d'aller à www.facebook.com/about/messages. Vous arriverez sur une page avec un bouton "Request " une invitation. Cliquez dessus, et voilà, vous recevrez prochainement une invitation pour commencer à utiliser votre nouvelle social inbox.
Et si vous faites partie des premiers élus à recevoir une invitation, pensez à suivre l'exemple de cet américain qui a vendu son invitation @facebook.com sur eBay pour $750 au profit de la fondation contre le cancer du sein Susan G Komen for the Cure.
Tuesday, 16 November 2010
Réseaux sociaux : la corde pour se faire pendre ou le courage insensé des activistes
Leurs histoires montrent comment les nouveaux médias ont révolutionné l'activisme en donnant une plate-forme d'expression à des individus qui veulent que leur voix soient entendues, même si ils savent qu'il y aura un prix à payer. Cette visibilité donne une nouvelle dimension à leurs combats : ils savent qu'ils sont entendus, lus, partout dans le monde et que le monde réagit. On parle d'eux et des causes qu'ils soutiennent, des systèmes de support et de protestation s'organisent, peut être futiles comme des pétitions sur Facebook peuvent l'être face à des dictatures, mais c'est un pas dans la bonne direction. Parce que dans une économie de plus en plus globale, même les gouvernements les plus imperméables ne peuvent que devenir plus sensibles à l'opinion internationale.
Bien sur il y a des cas plus médiatisés que d'autres, mais il est important de donner toute la visibilité possible à toutes ces voix qui ont le courage, certains diront l'inconscience, de se battre contre la censure et de faire changer les choses, mot à mot. Ceux qui ont grandi dans les années 80 se rappellent sûrement de la chanson de Daniel Balavoine, "Frappe avec ta tête" qui parlait de ceux qui n'ont plus de voix pour combattre l'injustice. Alors peut être que le web et les réseaux sociaux sont l'occasion pour nous, les nantis et les chanceux qui se servent de Facebook et de Twitter pour faire les malins, de prendre le temps de temps en temps, juste de temps en temps, d'écouter, de réagir et de les soutenir. Parce que cela justifie leurs luttes et finira par faire changer les dictatures. Parce que si nous ne les soutenons pas, c'est nous même et les droits humains fondamentaux que nous abandonnons.
Monday, 15 November 2010
Apple - Twitter : un deal plein de bon sens
D'après Fast Company, Facebook était le premier choix d'Apple. Steve Jobs voulait désespérément avoir accès aux 500 millions d'utilisateurs de Facebook (Twitter en a 175 millions) pour infuser de la vie à Ping au travers de Facebook Connect. En fait, les pubs étaient déjà prêtes.
Mais après 18 mois de négociations, le deal est tombé à l'eau. Pourquoi ? A cause des demandes financières trop élevées de Facebook selon Steve Jobs.
Certains soutiendront que Facebook a pris la bonne décision. Après tout, donner accès à Apple à son demi milliard d'utilisateurs n'est pas rien. D'un autre côté, Facebook pourrait passer à côté de quelque chose qui a encore plus de valeur : le comportement des utilisateurs. Avec iTunes, Apple a créé une communauté d'utilisateurs très bien dressés : ils laissent Apple conserver leurs informations de paiement, et sont des acheteurs répétés d'apps, de musique, de films et de livres. Aucun réseau social n'a atteint ce point, et Apple pourrait être la clé.
Il reste à voir si les comptes liés permettront aux comportements "iTuniens" de se transposer sur Twitter. Celui-ci donne accès à ses millions d'utilisateurs à Apple et leur permettra d'ajouter à leur page Twitter des previews de chansons d'iTunes, de partager leurs activités sur iTunes, etc. En échange, Twitter pourra cultiver un environnement où les utilisateurs deviennent confortables avec la notion d'acheter sur son site. Les achats sur Twitter, qu'ils viennent de publicités ou de liens sur les pages d'amis, seront-ils bientôt à un clic de souris ? D'après les sources de Fast Company les informations de paiement des consommateurs seront conservées chez Apple, pas chez Twitter. Mais cela ne veut pas dire que Twitter ne touchera pas une part des bénéfices d'iTunes.
Twitter a refusé de commenter sur les termes financiers du deal, mais il est très probable qu'il y ait un partage de revenus. Imaginez que Twitter touche une commission sur tous les achats sur iTunes qui ont lieu sur Twitter ? Maintenant imaginez avec quelles autres enseignes on pourrait imaginer avoir des comptes liés : Amazon, eBay, etc. C'est peut-être la vision de Twitter et pourquoi la plate-forme était prête à donner autant à Apple.
En ce qui concerne Facebook, donner accès à Apple à son énorme base d'utilisateurs et à de l'espace sur ses pages (avec la possibilité pour ses utilisateurs d'aller dépenser de l'argent sur un autre site) était peut être une trop grande concession. Facebook a déjà de nombreuses sources de revenus, à la différence de Twitter et ses utilisateurs commencent à accepter de payer sur leur site.
Et peut être que pour Apple et Ping, Twitter était en fait un meilleur choix. Avec ses pages minimalistes, Twitter a de la place à offrir à iTunes. Sur Facebook, entre Places, Deals, les albums photo et Farmville, Ping aurait pu être perdu dans la foule.
Friday, 5 November 2010
Facebook et Twitter prennent la relève de Paul le poulpe
Si l'on regarde les résultats des élections américaines à mi-mandat de mardi et le nombre de fans des candidats, il semble en effet que la popularité sur Facebook est un bon indicateur de victoire. En effet, d'après analyse par l'équipe politique de Facebook des résultats des courses pour 98 sièges à l'assemblée, 74% des candidats avec le plus de fans ont remporté l'élection. Pour le Sénat, l'analyse des résultats pour 19 sièges indique la victoire dans 81% des cas du candidat avec le plus de fans.
Bien sur, comme le note Fast Company, il y a quelques notables exceptions pour des candidats avec des profiles atypiques qui se sont faits remarquer pendant la campagne comme Christine O'Donnel ou Meg Whitman. Le nombre de fans peut donc aussi bien indiquer l'intérêt du public pour des personnalités hors du commun que la solidité des arguments politiques.
Bien sur il est impossible de savoir exactement pourquoi certains candidats ont plus de fans que d'autres et quelle est l'influence respective des budgets de campagne et des couvertures média, mais il est certain que les média sociaux sont un reflet fidèle de ce que le monde pense. Et là, ils battent Paul le poulpe.